corail

Depuis 2019

Le reportage photographique CORAIL vous plonge dans l’univers fragile des récifs coralliens, mettant en lumière l’harmonie entre l’humain et la nature : un message à la fois urgent et plein d’espoir.

Plonger dans l’histoire remarquable des pêcheurs traditionnels indonésiens qui préservent et restaurent l’écosystème fragile dont ils dépendent directement pour vivre, à savoir LE RÉCIF CORALLIEN. Ce dernier est un refuge, un foyer et une source alimentaire pour 25% des vies marines. Il sert aussi de protection côtière et de ressource alimentaire et économique à 275 millions de personnes à travers le monde. 

Ce reportage a pu être effectué dans le cadre de l’accompagnement de l’association CORAL GUARDIAN. Association française cofondée en 2012 par Martin, à portée internationale et qui répond à la problématique de dégradation des récifs coralliens dont l’humain dépend. Notamment par le biais de programmes participatifs de conservation des milieux marins sans négliger le travail de sensibilisation quotidien. 

Les dégâts causés par les techniques de pêche à la dynamite et au cyanure sont toujours d’actualité. Il est capital d’agir rapidement pour sensibiliser les communautés côtières au sujet de l’importance des récifs coralliens et le rôle qu’ils jouent dans la sauvegarde de notre écosystème. CORAL GUARDIAN travaille notamment avec le village de pêcheurs de Seraya Besar qui sensibilisent déjà touristes et locaux à ce sujet. 

Il est souvent difficile de sensibiliser à une cause qui semble éloignée de notre quotidien. Cette exposition a donc été réalisée dans le but de vous immerger dans le monde des récifs endommagés, des pêcheurs engagés et des bancs restaurés….

Un message à la fois urgent et enthousiaste !

« À travers ses scènes prises spontanément, ce reportage photo raconte d’abord une aventure humaine avec des personnes que j’admire et pour qui j’ai le plus grand respect. Il prend place au sein du village de pêcheurs de Seraya Besar, une petite île reculée située au large de la côte ouest de Flores, proche du parc national de Komodo en Indonésie.

Élément central du triangle de corail, épicentre de la biodiversité marine, cette région abrite 76% des espèces coralliennes présentes sur notre planète et 2 228 espèces de poissons.

Ses habitants sont issus des populations nomades des mers. Ils se sont sédentarisés à la fin de la deuxième guerre mondiale. Ce village de 750 habitants dépend exclusivement de la pêche qui est essentielle à leur survie. Toutefois, le métier de pêcheur est considéré comme l’un des plus dangereux au monde. 

Je côtoie les habitants de ce village depuis plus de 6 ans maintenant. Je m’y rends chaque année pour plusieurs mois consécutifs, l’occasion pour moi de poursuivre la mise en place d’un programme de conservation marine à des fins de protection des récifs coralliens dans le cadre de l’association CORAL GUARDIAN.

Après avoir employé le temps nécessaire pour les connaître, j’ai pu entrer dans leur quotidien et prendre part à des activités ancestrales, comme l’art de la pêche. Je me sens particulièrement reconnaissant à leur égard, vis-à-vis de l’immense richesse qu’ils ont su m’offrir. M’avoir permis d’entrer dans leur vie, m’accorder leur amitié et me communiquer leur joie de vivre représente une aventure humaine et demeurera l’une des plus précieuses à mes yeux ».

Actuellement exposé au Musée Océanographique de Monaco 

(jusqu’au 06.01.2022)

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